iFLUX fait alliance avec les arbres pour combattre la contamination des eaux souterraines

Publié le mardi 26 janvier 2021

Les mesures de flux représentent un excellent moyen pour évaluer les techniques d'assainissement innovantes. Dans une étude pilote de l'OVAM, A+E Consult et bio2clean ont décidé d'utiliser les mesures de flux pour suivre l'efficacité de la phytoremédiation.

Grâce à la technologie iFLUX, nous surveillons l'impact de cette technique innovante d'assainissement sur la dynamique de la contamination et de l'écoulement des eaux souterraines.

Le projet se déroule sur le site d'un ancien atelier de carrosserie, contaminé par les HCOV, le 1.4 dioxane et les BTEX.

Pourquoi la phytoremédiation ?

Les arbres (saules et peupliers), qui étaient déjà sur place avant le projet, ont montré une influence positive sur la contamination des eaux souterraines. Cela a renforcé l'idée d'adopter la phytoremédiation comme technique d'assainissement.

Comment fonctionne la phytoremédiation ?

En plantant des arbres, les contaminants peuvent être absorbés par l'arbre, en même temps que les nutriments. Cela peut se produire soit passivement dans le flux de transpiration, soit activement par les protéines de transport dans la membrane des cellules racinaires. La plante produit également elle-même des substances qui, à leur tour, sont libérées dans la zone des racines et peuvent contribuer à la précipitation ou à la transformation des contaminants.

En outre, l'environnement de la plante, composé d'autres végétaux, de bactéries, de fongus... constitue une barrière protectrice, réduisant le risque de diffusion ou de dispersion des contaminants.

Si la dégradation de la contamination dans la plante est inférieure à son absorption, les substances volatiles peuvent s'évaporer. L'éfficacité de la dégradation peut être augmentée par inoculation avec les micro-organismes de dégradation appropriés.

Comment cela se déroule-t-il en pratique ?

Dans le cadre du projet pilote, des arbres supplémentaires sont plantés dans la zone contaminée. Par la suite, des mesures de contrôle du sol et des eaux souterraines sont effectuées à l'intérieur et à l'extérieur de la zone d'influence des arbres.

En outre, des micro-organismes sont cultivés dans un bioréacteur, certains arbres sont inoculés et la différence entre l'inoculation ou non est suivie dans les plantes et dans les eaux souterraines.

Et iFLUX ?

iFLUX mesure les flux de masse (HCOV, 1,4 dioxane et BTEX) avec ses "échantillonneurs de flux passifs" dans 3 piézomètres peu profonds (2,8 m -mv) et un plus profond (6 m -mv). Au cours de chaque cycle de mesure, iFLUX fournit une mesure continue en temps réel avec les capteurs numérique pendant 4 semaines. La mesure avec le capteur permet de mesurer les variations du flux (écoulement et direction des eaux souterraines) à court terme.

La première mesure est effectuée cet hiver. Elle servira de mesure de référence car il n'y a pas d'activité végétale à cette période de l'année. Une deuxième mesure est effectuée lorsque les arbres ont atteint leur capacité de pompage maximale en été.


N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ou un projet innovant à proposer: info@ifluxsampling.com