Nickel et HCOV
Source : Traitement des métaux
Partenaire : Antea Groupe Belgique
Localisation : Flandre, Belgique
Le sol d'un site a été contaminé suite à d'anciennes activités de traitement de surface des métaux. La contamination se compose de nickel et de HCOV, depuis le dessous du revêtement de surface jusqu'à 4 m de profondeur. La zone source dans la partie insaturée du sol a été traitée. Dans la zone saturée, aucun DNAPL n'a été constaté, mais aucune atténuation naturelle des HCOV ne semble se produire.
Nous avons utilisé des mesures de flux de masse pour déterminer l'intensité de la source résiduelle ainsi que celle du panache. Un modèle de transport des eaux souterraines et des contaminants établi par Antea a été calibré à l'aide des résultats de flux de masse iFLUX.
"Les mesures de flux permettent de déterminer l'intensité d'une source résiduelle et d'optimiser la stratégie de traitement en conséquence".
Comment évaluer et contrôler le risque de dispersion dans les eaux souterraines :
iFLUX donne des informations sur les processus dynamiques et complexes :
Figure : Flux d'eau souterraine et de contaminants (HCOV et Nickel) - carte avec localisation des piézomètres
Dès la première campagne de mesure, un panache de nickel stable a pu être confirmé. La plupart des valeurs mesurées étaient inférieures à 0,5 mg/m²/jour, soit une valeur très faible compte tenu des flux d'eau mesurés aux profondeurs correspondantes et exprimé en cm/j. De ce fait, l'autorité compétente n'a plus jugé nécessaire de poursuivre activement le traitement de la contamination résiduelle par le nickel. Une approche de gestion basée sur le risque a été approuvée pour les années à venir, permettant d'éviter un processus d'assainissement long et coûteux.
Par la suite, lors de la deuxième et troisième campagne de mesure, seuls les HCOV ont été mesurés.
Avant d'appliquer les mesures de flux, cetrains résultats inattendus avaient été constatés dans les analyses de l'eau souterraine au droit du piézomètre P43. La stratification de la pollution était différente de celle attendue sur base de la géologie.
L'adjonction de mesures de flux aux mesures de concentrations a permis d'interpréter les résultats avec plus de certitude et d'ajuster le modèle de transport des contaminants en conséquence. Le modèle d'écoulement des eaux souterraines a pu être calibré en fonction des résultats obtenus.
Conclusions :
Figure : Flux d'eau (cm/j) et de masse (mg/m²/jour) mesurés à différentes profondeurs (en mètres)
Figure : Flux d'eau (cm/jour) et de nickel (mg/m²/jour) mesurés à différentes profondeurs (en mètres)